Sports et performances indigènes : le Haka des All Blacks et les politiques identitaires en Nouvelle-Zélande

Nous voulions souligner le paradoxe Maori dans le sport moderne. Il affleure dans des pratiques traditionnelles comme le Haka et le tatouage moko, placées dans un contexte contemporain. Réussir un Haka requiert une implication intense à travers le chant et une expression corporelle dynamique. Pour des spectateurs naïfs, ces rituels semblent primitifs et effrayants. Peut-être est-ce simplement une question d’éducation, d’ouverture d’esprit et de tolérance. Mais les manifestations corporelles néo-zélandaises sont désormais confrontées à de sérieux défis. Les critiques de ces mises en scène corporelles agressives et violentes se font plus nombreuses. Dans un récent épisode de 60 Minutes, titré « Un défi Maori », le journaliste Mark Scott demande : « Si cette poussée pour davantage de culture Maorie n’est pas mobilisée pour combattre le crime, n’est-ce pas parce que le problème réside dans la culture (indigène) elle-même ? ». On peut entendre là, en filigrane, du racisme. D’autres critiques, émanant aussi des Maoris, considèrent que la complexité de cette culture masculine reste mal évaluée.

Le Haka est de toute évidence tout à la fois l’expression d’une tradition, un vecteur publicitaire et un sujet de débats académiques. Il permet surtout de questionner la place de comportements violents aujourd’hui, si ce n’est celle d’une culture guerrière.

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ouvrage

Corps, Revue Interdisciplinaire

directeur-douvrage

auteur

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pages

pp. 43-48

mois

Mars

annee

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